|  | Résumé
      
      
      : Jim erre de port en port, il échoue
      finalement en Malaisie... Critique  : Amazon.frLe caractère profondément romanesque de Lord Jim (sa deuxième
      partie surtout), qui met en scène amour et combats guerriers dans la
      jungle malaise, a su enflammer des générations de jeunes lecteurs. La
      complexité de ce long roman avait pourtant de quoi dérouter :
      monologues et dialogues continuellement imbriqués enchevêtrent un récit
      à tiroirs, un labyrinthe dont le fil conducteur ne se dénoue que
      brutalement, avec une fin tragique. Conrad patiemment tisse sa trame,
      emprisonne son héros comme dans une toile. Explore tous les angles d'une
      personnalité déchirée, torturée par ses contradictions. Tour à tour
      éclaire puis assombrit les facettes d'une histoire individuelle, avec ce
      mélange de distance et de chaleur qui lui est si personnel. Car non
      seulement Conrad domine son sujet, promenant sur les hommes et la mer un
      miroir implacable, mais il retient aussi son lecteur, l'hypnotise avec une
      virtuosité magique, pour mieux l'entraîner dans le grand rêve de Lord
      Jim. --Scarbo
 Quatrième de couvertureParce qu'un jour il a été lâche, abandonnant au naufrage un navire et
      sa cargaison de pèlerins, Jim erre de port en port, cachant sa honte. Il
      échoue en Malaisie, à Patusan, où la venue du trafiquant Brown lui
      donne une occasion de se conduire en héros. Cette fois il n'hésite pas,
      et c'est tragiquement que s'achève l'histoire de Lord Jim, un des plus
      beaux romans qu'ait jamais inspiré la fraternité humaine.
 SDMTrès grand roman exemplaire à placer au même niveau que ceux de Dostoïevski
      même si le décor est tout à fait différent. Ecrit en 1900, c'est
      l'odyssée intérieure d'un homme qui a perdu son honneur et tente de le
      reconquérir. Comme dans toutes les oeuvres de Conrad, l'aventure est
      toujours intérieure et d'une densité psychologique qui nous pénètre à
      l'égal de son rival russe; cependant, plus que chez ce dernier,
      l'aventure extérieure avec ses péripéties et ses intrigues garde une
      bonne place, ce qui nous permet de le citer en recommandant d'ailleurs
      toute son oeuvre. -- Services Documentaires Multimédia
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